📢 News
Merci beaucoup aux nouveaux inscrits. Nous sommes désormais 135 !
Très content de nos perfs sur D0SE (notre marque d’eau vitaminée).
Sur ce premier mois de lancement, on a fait 11,3 millions de vues sur les réseaux sociaux.
Ça nous a apporté de très bonnes opportunités de distribution.
On croise les doigts pour que ça continue. 🤞
J’ai commencé à rédiger une mini-formation (10 pages) combinant neurosciences et graphisme. Elle sera bien sûr gratuite.
Je pense que tout graphiste doit aujourd’hui pouvoir appuyer son travail sur des études scientifiques.
Ça permet de se différencier, que ce soit de la concurrence et de l’IA, de mieux se rémunérer et de rassurer ses clients.
Consultation offerte ici pour voir comment appliquer les neurosciences à votre marque ou agence.
(Attention, les créneaux partent vite !)
🧠 Découverte de la semaine
En me baladant sur internet, je suis tombé sur ces 3 magnifiques publicités.

Avant de passer à l’explication scientifique…
Je pourrais vous faire une analyse basique.
Je pourrais vous dire que pour faire des publicités qui marchent aussi bien, il suffit d’activer la partie du cerveau liée à la récompense (striatum) en faisant des pubs simples et drôles.
Sauf que c’est faux.
En fait, ces pubs vont au-delà d’être purement drôles. Elles s’accompagnent d’un petit effort mental.
Elles provoquent un “aha moment” : ce petit flash de satisfaction quand on “capte” la blague.
C’est beaucoup plus puissant.
🔬 Explications scientifiques
Des chercheurs de Duke University ont analysé 40 000 tweets de grandes entreprises (Netflix, Hulu, MoonPie, Little Debbie) :
Les messages avec humour “intelligent” (jeux de mots, références culturelles, etc.) étaient beaucoup plus retweetés.
L’activation de cette “récompense cognitive” (aha moment) renforce la mémorisation et l’attachement à la marque.
👉 Faire rire sa cible, c’est bien. Pour qu’on se souvienne de vous, faites rire ET (un peu) réfléchir.
Vous activerez d’autant plus les zones du cerveau liées à la mémorisation.
Tout ça c’est cool mais comment faire ?
Quelques techniques.
1) Jouer sur le décalage sonore
N’écrivez pas : « Découvrez nos destinations de rêve près de chez vous. »
Dites : « Nouillorc, St Gapour, Quancoune, Losse en Gelaisse. »
Un décalage amusant qui surprend et attire l’attention.
2) Créer un virelangue mémorable
Ne dites pas : « Sosh a le meilleur réseau de France. »
Dites : « Je suis passé chez Sosh. »
Un jeu sonore qui amuse et reste en tête.
3) Utiliser l’ellipse pour engager
N’écrivez pas : « Nos burgers sont plus gros que chez le concurrent. »
Dites : « Si vous trouvez nos burgers trop grands… (Vous entendrez votre estomac vous dire merci). »
Laisser deviner la suite engage et amuse.
⚠️ Mais attention...
Adaptez-vous à votre cible (subtilité, culture…)
Chevrolet a connu un flop avec sa voiture “Nova” en Amérique latine.
En espagnol, "No va" signifie "ne fonctionne pas".
Résultat : un message involontairement négatif qui a nui à ses ventes.
Restez cohérent avec votre image
Un humour qui ne colle pas à votre ADN de marque peut créer un malaise ou paraître faux.
Aussi, plus une marque est perçue comme premium et plus l’humour, s’il y en a, doit être subtil.
💥 En résumé
L’“aha moment” = le Graal : votre message restera plus longtemps dans la mémoire du public, augmentera votre capital sympathie et boostera l’engagement.
Connaissez vos cibles : parlez leur langage, maniez les références qu’elles aiment.
Allez-y avec tact : tout le monde ne partage pas vos connaissances ou votre second degré.
🫡 Le mot de la fin
Merci d’avoir lu jusqu’au bout. Je veux m’améliorer de semaine en semaine, donc n’hésitez pas à me faire un retour.
Si vous avez une marque ou une agence, cliquez ici pour voir comment intégrer les neurosciences à votre business. La première consultation est offerte.